Lorsque les choses stagnent, il est dans le devoir de l’Etat de les booster. C’est dans cette optique qu’Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie a intimé la disparition des fameuses zones blanches téléphoniques.
Les 4 opérateurs à savoir Bouygues, Orange, Free, et SFR, et le gouvernement se sont donc chacun engagés à participer à l’anéantissement de ces zones blanches. Cela devra être réalisé au plus tard au mois de juin de l’année 2017. Il est à rappeler que ces zones blanches sont constituées par les quelques 2000 communes françaises non couvertes par la 3G.
Les opérateurs sont forcés d’offrir une couverture totale en 3G du territoire français, au plus tard en juin 2017
Les 4 fournisseurs de 3G sont donc tenus de la proposer à la population entière. Cette décision du ministre de l’Economie découlerait de la constatation de la fracture existante entre une grande partie de la France, avec les autres pays, dans le domaine de l’accès à Internet mobile. Le cadre d’exécution de ce projet, se situe dans celui de la loi Macron, fraîchement votée au Sénat. Quant à l’objectif principal de l’anéantissement des zones blanches téléphoniques, il est de permettre à chaque personne où qu’elle soit en France d’accéder à Internet mobile, et de téléphoner avec son terminal.
Cet accord devant aboutir à la disparition des zones blanches prévoient des sanctions économiques pour ceux qui dérogeraient à leurs engagements. En tout cas, le scénario est le même que pour la couverture totale du territoire de la France en 2G en 2003, à quelques exceptions près. Pour l’anéantissement des zones blanches en 2G, l’Etat a demandé aux opérateurs fournisseurs de 2G de se partager ces zones incriminées. Cette fois, les 4 opérateurs doivent être présents sur tout le territoire. Cela reviendrait à offrir à chaque personne le choix entre ces 4 opérateurs où qu’elle soit.
L’internet mobile fait défaut dans presque 4000 communes
Les zones blanches concerneraient à peu près 2000 communes françaises, mais si on compte aussi les communes où l’internet mobile passe mal, le chiffre s’élève rapidement jusqu’à plus du double. C’est dans un souci d’égalité que l’Etat a initié sa décision. C’est à l’ARCEP qu’incombe la responsabilité de surveiller la tenue des engagements de chaque acteur, et de les faire appliquer.